Conus ammiralis
ammiralis, Linné 1758 (RKK 53)lept
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Ce Conus ammiralis ammiralis a été trouvé par ma copine de l'époque. Ses parents habitaient à Ouassé, sur la pointe de Bogota, entre Canala et Nakety.( Nouvelle Calédonie ). Nous accompagnions les femmes et enfants de la tribu qui récoltaient la pitance des prochains jours. C' était la première fois que je mettais les pieds sur un récif et en tribu. Je récoltais personnellement une Cypraea cribaria et une Cypraea stolida, plus les cônes habituels en tournant les pierres. Lui, il était sous une pierre mais enfouit dans le sable. Taille: 60 mm.
Ce récif était utilisé par les gens de la tribu comme un garde-manger et entretenu comme un potager. Plusieurs se suivent, longeant la côte à une centaine de mètres, séparés par des passes étroites très profondes, balayées de courants extrêmement violents et peuplées de ''grosses bêtes''. La récolte se composait essentiellement de poulpes sortis du trou à la main et violemment battus sur un rocher, de bénitiers (pawa) de couleurs précises, de trocas et éventuellement de popinées (cigale de mer), langoustes et poissons (lochons) pris au piège de la marée descendante.
Du côté du large, a un mètre ou deux du tombant une ligne de blocs et plaques de coraux morts était disposée et entretenue par les hommes. A l'arrière de cette ligne un large boulevard courrait d'un bout à l'autre, parsemé de ''pièges'': creux plus ou moins profonds, étendus, agrémentés de plaques et blocs pour permettre aux animaux de s'y réfugier le jour. Les femmes qui détruisaient soigneusement les repousses de corail branchu n'avaient qu'a aller de '' piège en piège » pour les relever. En deux, trois jours le récif était épluché, ensuite le tour à un autre. Si la mer était calme voir calme plat, nous allions sur les récifs les plus éloignés; par sagesse, ils se gardaient bien de ratisser le récif le plus proche. Il était réservé pour les périodes de cyclones. Le plus difficile était d'aborder le récif par l' intérieur et de débarquer sans bobos pour les pieds.
Celui de-dessous vient des Philippines sans doute acheté à une bourse annuelle de l' AFC. Il est très pale. Taille: 52 mm.
The Conus ammiralis ammiralis was found by my girlfriend at the time. His parents lived to Ouassé, Bogota point, between Canala and Nakety. (New Caledonia). We accompany the women and children of the tribe who harvested the pittance the coming days. It was the first time I put a foot on a reef and in a tribe. I collected personally Cypraea cribaria and Cypraea stolida more the usual cones to moving stones. He himself was under a stone but buried in the sand. Size: 60 mm.
The reef was make use by native people of the tribe as a pantry and maintained as a garden. Several reefs are along the coast about a hundred meters, separated by narrow passes very deep,swept currents extremely violent and filled with ''big beasts.'' The harvest consisted primarily of octopus extract out of the hole by hand and severely beaten on a stone, clam (PAWA) of specific colors, trochus, lobsters and eventually ''popinée'' (slipper lobster), prawns and fish (small grouper) trapped with the low tide.
On the seaward side, from a meter or two to reef edges, blocks and slabs of dead coral was put in line and maintained by men. Behind this line a wide path run along reef, interspersed with ''traps'' hollow more or less deep, extended, builded with coral slabs and blocks to allow the animals to take refuge the day. Women who destroying carefully, wilfully , branched coral were going to ''trap to trap "to harvest them. Into two, three days the reef was peeled, then they pass to another. If the sea was calm, we were going on the most remote reefs, with wisdom, they were careful not to rake the nearest reef. It was reserved for times of hurricanes, cyclones. The hardest part was to address the reef inside and landed without sores on the feet. That above comes from Philippines probably bought to AFC annual seashells exhibition. He is very pale. Size: 52 mm. .